Œufs : des opérateurs prudents face à la flambée des prix
L’évolution des prix des œufs français, au 28 novembre 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 28 novembre 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : Le marché de l’œuf tout-venant vers le conditionnement demeure extrêmement tendu alors que les cas de salmonelles plombent le disponible. Les opérateurs qui ont des réformes ne trouvent pas matière pour combler le vide sanitaire. Plusieurs opérateurs cherchent du calibré faute de tout-venant, ce qui conduit à une tension sur un marché qui fait pourtant face à la désaffection de certains de ses acheteurs habituels. En effet, on rapporte des commandes atones de Rungis, où les grossistes freinent au vu des prix et des difficultés de revalorisation. Certains de leurs clients privilégient l’entier liquide aux œufs coquilles. A noter, un calibre P qui reste recherché pour combler les inserts, et par les cuiseurs, alors que les démarrages sont réduits.
Industrie : L’activité demeure très faible sur le marché de l’œuf tout-venant destiné aux casseries. Les opérateurs préfèrent rupturer que vendre à perte, d’où des commandes partiellement satisfaites, mais la plupart des utilisateurs ne veulent pas accepter des hausses en ovoproduits alors que les négociations commerciales avec la GMS démarrent durement. Les œufs sous laissez-passer sanitaire donnent un peu d’air, mais l’activité demeure très contrainte. A noter, les opérateurs rapportent de plus en plus de difficultés pour trouver des volumes pour la séparation.