Œufs calibrés et industrie : décrochage des cours
Industrie : Très peu de ventes cette semaine à destination de l’industrie, dont les acheteurs faisaient état de besoins limités, leur capacité de transformation allant être impactée par les fériés, dont la succession inquiète tous les opérateurs. Les problématiques de transport font notamment l’objet d’une attention particulière. Selon les industriels, les offres étaient pléthoriques et bien au-delà de leurs besoins, que ce soit en cage ou en plein air. Dans ce contexte, les cours se sont repliés au fil des jours, les vendeurs, qui cherchaient à limiter leurs stocks avant mai, acceptant des concessions tarifaires.
Calibré : Fin de semaine difficile sur le marché du calibré où l’offre dépassait largement la demande, dans une ambiance très inquiète de ce que va réserver la première moitié du mois de mai et son calendrier compliqué.
D’une part, les centres de conditionnement restaient en retrait. Ils ne souhaitent pas accumuler les stocks avant les ponts. De l’autre, les grossistes de la région parisienne se montraient tout aussi prudents à cause des vacances et par manque de visibilité sur les besoins du mois de mai. Les centrales d’achat adoptaient aussi la prudence. Enfin, l’export n’était accessible qu’aux prix de concessions tarifaires importantes. De nombreux vendeurs étaient disposés à baisser leurs prix pour ne pas voir les stocks s’accumuler dans les élevages. Les cours décrochaient, notamment en calibre P et M.
Fait assez rare pour être mentionné, le marché des œufs de plein air n’échappait pas à la morosité ambiante et à la baisse des cours.