Œufs : baisse des importations européennes
Œufs : Sur les quatre premiers mois de l’année, selon Bruxelles, l’Europe n’a importé que 4 482 tonnes équivalent œufs coquille (téoc) d’œufs et d’ovoproduits, soit 23,6 % de moins qu’un an plus tôt. Une tendance à relier à la baisse des achats auprès de nos principaux fournisseurs : Argentine (-46 % à 629 téoc), Ukraine (-92 % à 212 téoc), Suisse (-15 % à 121 téoc), Inde (-67 % à 98 téoc) et Chine (-4 % à 80 téoc). De quoi compenser le net regain d’intérêt pour les marchandises nord-américaines : près de 3 204 téoc ont été importées des États-Unis en cumul de janvier à avril, soit 244 téoc de moins que sur l’ensemble de l’année 2016. Une tendance liée à l’attractivité exacerbée des marchandises d’outre-Atlantique depuis plusieurs mois, pour cause de surproduction.
En ce début de semaine en France, la demande en œufs calibrés marquait une petite pause, en lien avec le début du mois d’août et la volonté des détaillants d’attendre de mieux connaître la fréquentation de leurs points de vente après le grand chassé-croisé de l’été avant de revenir aux achats. Reste que les disponibilités demeuraient limitées. Si certains opérateurs se disaient à l’équilibre, d’autres manquaient un peu de marchandises. Cours stables à haussiers.
Volaille : Le commerce de la viande de volaille suit son cours en ce lendemain de chassé-croisé de vacanciers. Dynamique dans les zones de villégiature, le commerce est calme dans les régions peu touristiques. La filière adapte son offre aux besoins immédiats et reconduit dans l’ensemble ses tarifs. Une tendance qui devrait se poursuivre jusqu’à la mi-août. Un regain d’animation est envisageable par la suite avec les préparatifs de rentrée.