Œuf : tension au conditionnement, peu d’évolution à l’industrie et en calibré
L’évolution des prix des œufs français, au 21 mars 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 21 mars 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : Tous les opérateurs qui travaillent avec les centres de conditionnement sont unanimes, la demande est bien plus forte que l’offre. La consommation demeure extrêmement dynamique, et la production française s’avère insuffisante. A tel point que Lidl va tester, pendant un mois, en avril, la vente de boites d’œufs polonais. Les cours sont très fermes.
En œufs calibrés vers les grossistes, le marché est aussi assez insuffisamment alimenté. Si on note quelques concessions vers Rungis, dans l’ensemble au contraire les prix sont fermes, les grandes enseignes de grossistes présentant des trous dans leurs assortiments.
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Industrie : Aucun changement de ton sur le marché de l’œuf destiné aux casseries. Les opérateurs manquent d’offre française. Pour autant, ils se montrent très prudents. D’une part car la plupart rapportent une baisse de leurs commandes, que ce soit à cause du recul de la consommation ou de la pression des ovoproduits importés. De l’autre, car les prix sont actuellement élevés et ils peinent à répercuter cette hausse sur l’ovoproduit. On note aussi quelques offres étrangères sur des prix compétitifs, avant la série des fériés qui va perturber le commerce espagnol pour Pâques.
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