Œuf : les prix de l’ovoproduit restent à la traîne
L’évolution des prix des œufs français, au 14 mars 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 14 mars 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : Pas de changement ton pour les œufs tout-venant à destination du conditionnement avec une demande jugée très bonne quel que soit le code considéré, et une offre qui peine à y répondre. En particulier, les œufs bios sont assez peu offerts en rapport aux besoins du moment, résultats des efforts des opérateurs pour assainir le marché après plus de deux années de crise.
En calibrés vers les grossistes, l’activité est régulière. Les prix sont fermes mais leur niveau très élevé incite la plupart des acheteurs et vendeurs à la prudence. A noter un constat assez généralisé d’une demande peu dynamique sur les œufs blancs contrairement à ce qu’il se passait lors des précédents Ramadan.
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Industrie : Le marché des œufs destinés aux casseries reste très peu approvisionné, avec des acheteurs qui peinent à trouver les œufs nécessaires pour répondre à leurs besoins, de quoi constater de nouveau un phénomène de raffermissement des prix. Pour autant, on sent une certaine inquiétude chez plusieurs opérateurs qui se voient confrontés à la concurrence de citernes d’œufs entiers liquides en provenance d’Espagne et de Pologne vendues quasiment au même prix que l’œuf coquille sur le marché spot. L’activité de fabrication d’ovoproduits reste à la traîne depuis deux ans.