Œuf calibré : pas d’amélioration de l’ambiance
Aucune évolution en fin de semaine dernière pour l’œuf calibré français. La demande faisait toujours défaut. Si les opérateurs parvenaient encore à comprendre le calme des zones en vacances, ils restaient inquiets du manque de tonus des commandes dans les zones de villégiature avant les ponts. Tous les opérateurs de l’aval jouaient la prudence et personne n’était aux achats, attendant de voir ce que va réserver la succession des fériés. Dans ce contexte, seul le marché export, notamment vers le sud de l’Europe, animait un peu le commerce. Les cours ont continué leur chute.
Poule de réforme : trop d’offres pour le moment
En poules de batterie, la plupart des abattoirs se disaient remplis jusqu’à l’été. Or de nombreux éleveurs on dû changer d’abattoir au vu de l’actualité économique des entreprises ou ont décidé d’anticiper leurs réformes à la suite de la baisse des cours des œufs. Pour ces lots de dernière minute, les prix ont baissé et ils se sont avérés bien inférieurs à ceux des lots planifiés depuis plusieurs semaines. D’autant plus que le commerce du frais était sans surprise à l’arrêt et que les ventes vers l’Afrique demeuraient compliquées, la concurrence des autres pays d’Europe, notamment de l’Est étant vive.
En poules de reproduction, les disponibilités semblaient moins abondantes pour le moment et les prix se sont stabilisés. En revanche les coqs restaient trop nombreux et n’étaient dorénavant plus payés, faute de demande en aval.