Nutri-Score permet d’améliorer la qualité nutritionnelle des produits alimentaires, prouve l’UFC-Que Choisir
L’UFC-Que choisir publie une nouvelle étude soulignant l’effet bénéfique du Nutri-Score sur les recettes des produits alimentaires. S’appuyant sur ces résultats, l’association réitère sa demande pour le rendre obligatoire en Europe.
L’UFC-Que choisir publie une nouvelle étude soulignant l’effet bénéfique du Nutri-Score sur les recettes des produits alimentaires. S’appuyant sur ces résultats, l’association réitère sa demande pour le rendre obligatoire en Europe.
Depuis 2015, la qualité nutritionnelle des aliments s’est améliorée pour trois familles d’aliments où le Nutri-Score est le plus souvent affiché : barres céréalières (43% d’affichage), pains spéciaux et biscottes (61%) et céréales du petit déjeuner (97%), met en avant une nouvelle étude de l’UFC-Que choisir publiée le 12 avril.
En 7 ans, la proportion de Nutri-Score favorable A, B et C pour les barres céréalières a été multipliée par 2 (de 25% à 49%). Dans le même temps, la part des Nutri-Score A et B a été multipliée par près de 5 pour les céréales du petit déjeuner (de 8 % à 38 %) et est passée de 40 % à 62 % pour les pains spéciaux et les biscottes.
A l’inverse, dans quatre familles d’aliments où le Nutri-Score est très peu affiché, l’UFC-Que choisir constate qu’il n’y a eu aucune amélioration nutritionnelle « majeure » depuis 2015. Or ces catégories de produits sont les plus déséquilibrées nutritionnellement : biscuits et gâteaux industriels, produits chocolatés, sauces, glaces et sorbets.
Ces résultats font dire à l’association que le caractère facultatif de l’affichage du Nutri-Score ne permet pas d’améliorer la qualité nutritionnelle des produits alimentaires dans sa globalité. La part des marques nationales refusant toujours de l'afficher couvre encore près des deux tiers des volumes des ventes.
Pour l’UFC-Que choisir, seule l’obligation d’affichage du Nutri-Score pourra avoir un effet et inciter les industriels à améliorer leurs recettes. Elle presse ainsi la France de se mobiliser pour défendre le Nutri-Score auprès des autorités européennes, et la Commission européenne de le rendre obligatoire dans l’Union.
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