Aller au contenu principal

Brexit
Nouvelle phase du Brexit dans les formalités douanières au Royaume-Uni

Le 1er janvier 2022 marque l’entrée en vigueur de formalités complètes pour introduire des produits au Royaume-Uni. Le balbutiement pourrait prendre un an.

 

L'administration française se félicite de "Frontière intelligente" entre France et Royaume-Uni.
© Douanes

Le rétablissement des formalités et contrôles douaniers britanniques depuis le 1er janvier 2022 est une nouvelle épreuve pour les transporteurs et petites entreprises de commerce qui peinent déjà à se familiariser avec les formalités établies du côté de l’Union européenne le 1er janvier 2021. Ces difficultés pour certains acteurs du commerce à travers la Manche ont été exprimées à la conférence sur le Brexit organisée le 27 janvier par le Ministère de l’Economie. La directrice générale du Clecat (Comité de liaison européen des commissionnaires et auxiliaires de transport) a déploré un manque de préparation des petites entreprises (y-compris au Royaume-Uni), de même que la directrice générale de la Douane des Pays-Bas. Cette dernière a souligné que des intermédiaires sont nécessaires pour maîtriser les déclarations en douanes, mais que ceux-ci peinent à trouver des compétences.

LIRE AUSSI : Brexit : un bilan aigre-doux ?

De leur côté les exportateurs français vers le Royaume-Uni disposent de guides détaillés sur le portail internet des Douanes et auprès des directions régionales. Le statut d’Opérateur économique agréé (OEA) est recommandé.

Pas de simplifications avant fin 2022

D’autres difficultés seront à lever au cours de l’année. Pour le Clecat, le Service de circulation des véhicules de marchandises (GVMS) qu’a ouvert l’administration britannique, pose encore des difficultés informatiques, des différences d’application entre ports et des difficultés de compréhension des responsabilités. Une période d’adaptation sera nécessaire en matière de dédouanement. Selon le chef du bureau de l’Union des Douanes, il faudra attendre la fin 2022 pour espérer des mesures simplificatrices, afin que le cadre se stabilise du côté britannique et que les administrations développent leurs expériences. 

Mise en place progressive des contrôles sanitaires

Des incertitudes d’échéances attendent enfin les exportateurs de marchandises soumises aux contrôles sanitaires et phytosanitaires (SPS). En effet la mise en place des contrôles du côté britannique s’établit par produits alors que la pré-notification a démarré au 1er janvier 2022. Selon le calendrier fourni le 26 janvier 2022, les contrôles de certification (physiques et d’identité) s’imposeront à compter du 1er juillet pour différents produits dont les viandes, produits à base de viande, et végétaux, mais seulement à partir du 1er septembre pour les produits laitiers et à partir du 1er novembre pour tous les autres produits animaux et à base de poisson.

Les plus lus

Pascal Bénézit, le président de la FNB
« C’est la première fois que les prix des broutards dépassent les coûts de production », Patrick Bénézit de la FNB

La hausse des cours des broutards a permis aux prix de dépasser les coûts de revient, c’est inédit. Patrick Bénézit, le…

Mâles bovins d'un an de race limousine au pâturage.
Broutards et jeunes bovins : les prix de marché dépassent les nouveaux prix de revient

Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent…

un marteau géant aux couleurs du drapeau américain tape sur un conteneur aux couleurs du drapeau européen
Agroalimentaire : quelles filières françaises ont le plus à perdre des droits de douanes de Trump ?

Les États-Unis, s’ils sont les premiers exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires dans le monde, n’en sont pas…

graphique de prix
Les prix des œufs américains dépassent 1000 €/100 kg

La grippe aviaire fait des ravages aux États-Unis avec 30 millions de poules perdues en 3 mois. De quoi créer des ruptures d’…

carcasses de bovins en abattoirs
Gros bovins : coup d’arrêt à la baisse des abattages en 2024

Les abattages de gros bovins se stabilisés en 2024, la baisse des abattages de vaches allaitantes étant compensée par la…

Anton van den Brink
Lysine : la mesure européenne anti-dumping pourrait couter de 4 à 5 €/t d’aliments porc et volaille

La lysine étant surtout cruciale pour les monogastriques, la mesure anti-dumping appliquée par l’UE pourrait couter de 4 à 5…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio