Le maigre bilan agroalimentaire d’Arterris
Alors que le groupe coopératif Arterris dépasse les 25 millions d’euros d’Ebitda pour 1,2 milliard de chiffre d’affaires consolidé, la performance du pôle agroalimentaire est minime pour l’exercice 2021-2022.
Alors que le groupe coopératif Arterris dépasse les 25 millions d’euros d’Ebitda pour 1,2 milliard de chiffre d’affaires consolidé, la performance du pôle agroalimentaire est minime pour l’exercice 2021-2022.
Le pôle agroalimentaire d’Arterris a peu rapporté au groupe coopératif de l’arc méditerranée, d’après le bilan de l’exercice présenté aux adhérents ce 13 décembre. Ce pôle de 409 millions d'euros de chiffre d’affaires pour 2021-2022 est constitué de 3 familles d’activités : transformation végétale (farines), élaboration de produits sous les marques principales La Belle Chaurienne (plats cuisinés de la Conserverie du Languedoc) et Secret d’éleveurs (canard et volaille des Fermiers Occitans), viandes fraîches (Ovimpex, Vianov et Canu à Rungis, Alpes Provence Agneaux (APA) et Linea en Espagne). D’après le rapport intégré du groupe, l’Ebitda est d’environ 2 millions d’euros sur un total dépassant les 25 millions d'euros, contre presque 5 millions d'euros pour ce pôle lors de l’exercice précédent 2020-2021. Cette baisse est due aux filières animales et de plats cuisinés. Ainsi, la grippe aviaire restreint l’approvisionnement des usines en viandes de canard gras et d’autres volailles, conduisant en juillet dernier à changer de viandes mises en œuvre. Les coûts de production ont augmenté. Et dans les viandes rouges, les marges commerciales se sont amoindries.
Vers les plats cuisinés supérieurs
Arterris signale des améliorations opérationnelles pour ces filières animales. Le mois de juillet dernier a vu apparaître une gamme plats cuisinés en bocaux, « ce qui permet à Arterris de renforcer ses partenariats avec les acteurs en GMS », d’après le communiqué de presse. C’est le signal d’une orientation vers les « plats cuisinés français supérieurs », comme les désignent la coopérative. Elle rend compte par ailleurs de la rénovation de la salle des ventes d’APA sur le marché de gros lyonnais de Corbas.