Nestlé Purina veut vendre son site de Quimperlé
Spécialisée dans l’alimentation pour animaux de compagnie, Nestlé Purina veut vendre son site de Quimperlé (Finistère), comptant 123 salariés, selon les syndicats, et supprimer 200 postes dans d'autres sites, via des départs volontaires, a indiqué mardi la direction. « La direction a fini par admettre que pour le site de Quimperlé, ce n'était pas un simple partenaire qui était recherché mais bien une cession totale du site qui est envisagée », a souligné dans un communiqué l'intersyndicale CFTC, CGT et FO de Nestlé Purina France. Et « dans les mois à venir », outre ceux de Quimperlé, « des centaines de postes de plus seront supprimés dans l'ensemble des usines de Nestlé Purina France (Marconnelle, Montfort, Aubigny et Veauche) », a ajouté l'intersyndicale. La direction « cherche à entamer des négociations qui permettraient via des mesures d'âge et des départs volontaires, de réduire les effectifs et de céder le site de Quimperlé, et ce sans justification économique », ont dénoncé les syndicats, qui n'accepteront de négocier « qu'avec le maintien du site de Quimperlé dans le groupe ». De son côté, la direction a déclaré à l'AFP qu'elle « poursuivait des discussions avec un partenaire extérieur pour pérenniser l'activité de l'usine de Quimperlé », sans confirmer un projet de cession. Elle a en revanche confirmé « l'étude d'un plan de transformation et de performance industrielle » destiné à « renforcer la compétitivité » en France, alors que son secteur d'activité est « en forte mutation ». Le groupe veut « engager une négociation pouvant conduire à 200 départs basés exclusivement sur le volontariat » dans ses « autres sites industriels » français, a ajouté la direction.