Négociations commerciales : le gouvernement ne veut pas que les agriculteurs supportent la crise
« On ne peut pas demander aux agriculteurs de supporter la crise. Chacun doit pouvoir participer à l’effort collectif en faveur du maintien d’une filière alimentaire solide », indiquait hier soir le cabinet du ministre de l’agriculture lors d’un brief à la presse à la veille de la réunion du comité de suivi des relations commerciales qui doit se tenir ce jour à 14h30. A un mois de la date butoir de fin des négociations commerciales, le gouvernement s’inquiète de quelques « divergences de vues » et parle de « négociations assez tendues », avec une situation assez hétérogène entre enseignes. Le ministère de l’agriculture s’inquiète en particulier de la hausse des coûts de production sur les filières animales (lait, œuf, viande) et appelle à une meilleure répartition de la valeur, avec la mise en application du concept de prix « ne marche avant », découlant de la loi Egalim. La DGCCRF multiplie les contrôles s’intéressant notamment à la question des pénalités logistiques, aux pratiques des centrales d’achat internationales et à la prise en compte des indicateurs de coût de production.