Modeste fermeté du blé, le colza tiré par le soja
L’état des cultures de blé d’hiver aux États-Unis continue de se dégrader dans toutes les régions de production, en raison du manque de précipitations et du très bas niveau des nappes phréatiques. Cette dégradation est sanctionnée par un « crop rating » en recul sévère. Dans ces conditions, les fonds restent nettement acheteurs de positions shorts et les cotations du CBOT progressent.
La répercussion de cette hausse sur le marché à terme européen est modeste, tandis que le physique le compense par des marges en repli à + 0,50 € en rendu Rouen, + 1,50 €, rendu La Pallice. La détente de l’euro, la hausse de Chicago et des prix russes pourraient cependant avoir un effet stimulant sur les exportations et les prix européens à court terme. L’écart de prix, en faveur de l’orge, avec le blé atteint 5 € en rendu Rouen. Le CIC prévoit pour 2018/2019 une augmentation des emblavements mondiaux d’orge de 2,2 %, conséquence des bons prix lors de cette campagne.
Les cours du maïs à Chicago poursuivent leur hausse, soutenus par la sécheresse en Argentine, et ils se consolident dans l’Hexagone avec quelques ventes sur l’Union européenne. Comme pour le maïs, le cours du soja monte à Chicago grâce à la météo Argentine ; le colza en profite.