Mélamine : des normes fixées dans l’urgence
Quelques pays, dont ceux de l’UE, ont fixé ces dernières semaines des taux maximum tolérés de mélamine dans les produits alimentaires pour pallier l’absence de normes internationales jusqu’à la crise du lait frelaté chinois, a indiqué un expert de l’OMS. Ils ont fixé « à titre transitoire » des taux maximum de 2,5 mg/kg de produit alimentaire, ce taux pouvant être abaissé à 1 mg/kg pour des produits destinés à l’alimentation d’enfants, a précisé Peter Ben Embarek. Pour la mélamine, en dehors d’une contamination intentionnelle, comme dans le cas du lait frelaté chinois, « on peut trouver des traces dans des produits alimentaires à la suite de pollutions accidentelles, soit par des produits présents dans l’environnement, soit par migration depuis l’emballage du produit ou par contact avec certaines surfaces durant le processus de fabrication », a-t-il indiqué. Certains engrais, assez peu utilisés, contiennent de la mélamine et peuvent également être à l’origine de traces dans des produits alimentaires.