Marchés fluctuants
L’incertitude et son corollaire de volatilité continuent de marquer le marché influencé par des facteurs extérieurs, dont l’orientation des places financières. Hier, Chicago a clôturé en hausse générale avec la confirmation de la décision de la FED d’abaisser ses taux d’intérêt. Mais outre cette annonce les opérateurs s’attendent à de gros achats chinois malgré l’épidémie de coronavirus. Euronext a pris en compte la hausse de Chicago, tandis que le marché physique du blé reste actif à l’export justifiant le rebond des cours. L’orge s’aligne sur la tendance du blé, le maïs demeure le moins fluctuant, au contraire du colza répondant à la volatilité du soja, des huiles et du pétrole. Le 2 mars, les exportations de l’UE de blé vers les pays tiers atteignaient 19,1 Mt, contre 11,9 l’an dernier même date. La Commission maintient à 28 Mt ses prévisions d’exportation pour la campagne, contre 21,5 en 2018-2019. Les exportations françaises représentaient 6,6 Mt, 1,2 Mt de mieux que l’an dernier. Les ventes d’orge par l’UE portaient sur 4,8 Mt contre 3,1, il y a un an, la part de la France représentant 1,9 Mt contre 1,6, l’an dernier. Les importations de maïs confirment leur ralentissement mais restent volumineuses avec 14,4 Mt contre 16,3 au 2 mars 2019.