Marché de saison et prix soutenus
Les cours des œufs sont repartis à la hausse en février malgré des niveaux plutôt élevés pour la saison. Un constat qui explique en partie la prudence des industriels.
Février 2017 n’a pas dérogé à la tradition de rebond des prix des œufs calibrés. Après un mois de janvier atone, la demande s’est animée fin janvier, sous l’impulsion des centres de conditionnement qui se préparaient à livrer la grande distribution pour les promotions de la Chandeleur et le début de mois. De quoi permettre à l’amont de la filière de résorber ses surplus de marchandises puis de revoir à la hausse ses prix de vente, malgré des niveaux relativement élevés pour la saison. Les vacances d’hiver n’ont pas été sans perturber le commerce, freinant les besoins dans les grandes agglomérations et départements peu touristiques mais soutenant fortement les ventes dans les zones de montagne. Dans l’ensemble, les besoins se sont avérés supérieurs à l’offre, surtout en calibres M et P, plus recherchés et moins disponibles.
Des industriels toujours prudents
Du côté de l’industrie, l’heure restait à la prudence fin février. L’activité sur le marché des ovoproduits manquait toujours de tonus. Le réveil des besoins des utilisateurs d’ovoproduits commençait à peine et devait encore se confirmer. De quoi limiter le commerce comme le redressement des tarifs, et ce, d’autant que les prix de vente des ovoproduits sont jugés peu élevés et difficilement revalorisables. À noter aussi les espoirs déçus de voir le commerce européen profiter de l’ouverture de la Corée du Sud à l’Espagne et aux États-Unis, avec des échanges moins nombreux que prévu pour la péninsule Ibérique et une présence américaine sur la scène internationale qui n’a pas vraiment diminué.