Lubrizol : « on aimerait y voir clair »
Les Marchés Hebdo : À quel niveau êtes-vous touché par les conséquences de l’incendie de l’usine de Lubrizol ?
Pascal Lemaire : Dix de nos producteurs d’œufs de Seine-Maritime, Somme et dans l’Aisne sont touchés sur nos trois cents producteurs en France. Ce n’est pas très impactant pour le groupe, mais ça l’est pour les producteurs concernés. Nous avons la consigne de les collecter, mais de ne pas transformer les œufs. Cela correspond à la production de 30 000 poules.
Nous isolons les œufs et les consignons de semaine en semaine dans l’attente des résultats des analyses. Nous avons deux autres collègues du Nord qui sont touchés. Nous ne devrions pas avoir de retour des autorités avant le 11 octobre.
LMH : Comment les éleveurs seront-ils indemnisés ?
P. L. : Les œufs ne pourront plus aller en grande distribution, et on ne sait pas encore s’ils iront en casserie ou à la destruction. Il y a déjà une perte auprès du producteur dont les œufs ne seront pas repris au prix du contrat normal. Pour l’instant, on aimerait surtout y voir clair sur la destination des œufs. Ensuite, on essaiera de trouver une solution. Ce sont les éleveurs qui devraient être indemnisés.