Aller au contenu principal

Poules pondeuses
L’Œuf de nos villages sort de la cage

L’Œuf de nos villages accompagne ses éleveurs dans la transition vers un élevage alternatif pour répondre à l’attente des consommateurs en matière de poules pondeuses élevées hors cage.

Le groupement L'Œuf de nos villages ne redoute pas de saturation de l'offre en œufs alternatifs
© DR

À l’heure où l’interdiction de la vente des œufs de poules élevées en cage fait débat chez les députés, le groupement d’éleveurs avicoles L’Œuf de nos villages a préféré miser sur le développement d’œufs en mode d’élevage alternatif pour répondre à la demande sociétale grandissante, sans pour autant s’attendre à une future interdiction. « Nous ne croyons pas à une interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage, mais plutôt à un arrêt de l’offre lié à la disparition de la demande des clients. Nos éleveurs actionnaires sont donc engagés à arrêter la poule en cage d’ici à 2025 », précise Antoine Lardey, responsable marketing de L’Œuf de nos villages.

Nous croyons plus à un arrêt de l’offre lié à la disparition de la demande clients

Pour passer d’un atelier de poules en cage à un atelier de poules au sol ou élevées en plein air, ou bios, l’élevage a besoin de 7 à 8 mois pour le premier cas, et plus de temps pour les deux autres situations. « La durée de transition varie selon l’évolution de l’atelier d’élevage. Pour le plein air ou le bio, l’éleveur doit avoir du terrain autour de l’atelier. Une construction de bâtiment est donc nécessaire dans la plupart des cas, ce qui nécessite un investissement plus important en temps et en argent », développe Antoine Lardey.

L’investissement diffère selon le type de transition

L’éleveur doit en effet investir 20 euros par poule pour faire évoluer son bâtiment d’élevage en cage à un bâtiment d’élevage au sol. Pour la construction d’un bâtiment pour une mise en place d’élevage en plein air ou d’élevage bio, l’éleveur doit en moyenne débourser respectivement 40 ou 45 euros, hors achat de terres, un budget additionnel qui dépend du foncier local. Par ailleurs, le groupement ne redoute pas de saturation de l’offre en œufs « alternatifs ». « Cette offre dépendra de la position des organisations de producteurs. En ce qui nous concerne, nous remplaçons une poule standard par une poule “alternative”, la transition n’entraîne pas de modifications du cheptel. Si toute la profession s’en tient à cette politique, je ne pense pas qu’il y ait de soucis de saturation de l’offre », commente Antoine Lardey. L’Œuf de nos villages continuera à développer son offre en œufs « alternatifs » indépendamment de la loi, afin d’accompagner la demande des consommateurs.

Les plus lus

Un abattoir accusé de faire chuter le prix du porc en France

Le prix du porc à Plérin continue sa chute pour la huitième semaine consécutive.  

Cacao : les prix vont-ils connaître une nouvelle hausse à la campagne 2024-2025

La récolte 2024 de cacao du premier producteur mondial, la Côte d’ivoire, est pire que prévu. Pour le Ghana, second producteur…

La cotation spot Atla du beurre cube dépasse un record historique
Prix du beurre : à près de 8 200 €/tonne, un record historique battu

La cotation Atla du beurre spot a dépassé cette semaine la barre des 8 000 €/tonne pour la première fois depuis sa création.…

vaches dans les champs
Viande bovine : « Il faut financer un maillage territorial des abattoirs » pour la FNH

La Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) le dit sans tabou : la filière bovine est enlisée dans une crise économique…

burger vegetal
Les substituts à la viande perdent encore du terrain aux États-Unis

Les ventes de substituts à la viande ont reculé pour la troisième année consécutive, rapporte Circana. Davantage d’Américains…

Le prix du porc au plus bas en un an au Marché du porc français

Sur le Marché du porc français, la chute du prix du porc entamée en juillet continue.  

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio