Les ventes de produits laitiers résistent à l’inflation en février
L’inflation conduit à une hausse des ventes en valeur des produits laitiers, mais les volumes s’effritent. La plupart des produits résistent, tour d’horizon d’après les dernières données Iri.
L’inflation conduit à une hausse des ventes en valeur des produits laitiers, mais les volumes s’effritent. La plupart des produits résistent, tour d’horizon d’après les dernières données Iri.
Le chiffre d’affaires du rayon crémerie a augmenté de 16,9 % du 30 janvier au 26 février, comparé à la même période de l’an dernier, selon les dernières données du baromètre établi par Iri pour Les Marchés (publié dans votre quotidien de jeudi 23 mars). Mais les évolutions en volume souffrent de l’inflation sur certaines catégories.
Lait, beurre, yaourts, les basiques résistent
Les achats des ménages de lait longue conservation ont bien résisté en volume, à +0,1 % sur la dernière période, la baisse du bio (-7,2 %) étant compensée par le regain des lait demi écrémé (+0,8 %) et entier (+0,6 %). Même tendance à la stabilité des volumes sur la catégorie des yaourts (+0,1 %), malgré une hausse prononcée des prix (+15,1 % en valeur). La simplicité est gage de résilience avec par exemple la hausse de 6,9 % des volumes vendus de yaourts nature standard. A l’inverse, les desserts laitiers reculent de 4, % en volume, peut-être au profit des yaourts aromatisés (+8,4 %).
Le rayon beurre se maintient, avec des volumes à -0,6 % mais cette stabilité n’est qu’apparente puisque les plaquettes reculent de 4,8 % au profit des beurres allégés, moins onéreux (+37,9 % en volume) et des margarines pour la cuisson (+10,1 %).
De fortes disparités au rayon fromage
Le rayon fromage lui aussi est stable en volume en apparence (+0,3 % sur la période considérée), avec un chiffre d’affaires qui bondi de 16,4 %. Néanmoins les performances sont très hétérogènes. On distingue les fromages méditerranéens, toujours recherchés (+0,9 % en volume dont +2,3 % pour la mozzarella et +3,9 % pour les fetas). Les pâtes molles tirent parti de leur prix attractif avec une hausse des volumes de 2,6 % tirés par les bries pasteurisés (+5,9 %) et fromages ovales (+8,2 %). Les pâtes pressées cuites gagnent 1,6 % tandis que es volumes de pâtes pressées non cuites perdent 4,1 %, ceux des pâtes persillées chutent de 4,8 % et ceux de fromage de chèvre et brebis de 1,7 %.