Selon un rapport du CGAAER sur l’Inao
Les signes de qualité et d’origine doivent « continuer à se démarquer »
« L’Inao et les Siqo (signes officiels de qualité et d’origine, ndlr) se trouvent confrontés à plusieurs défis stratégiques. Les Siqo doivent continuer à se démarquer des produits standard, le double système de contrôle fondé sur des cahiers des charges rigoureux doit être certifié et leur protection juridique doit être l’objet d’une attention constante et renforcée », selon un rapport émis par le CGAAER, chargé d’établir un bilan du contrat d’objectifs et de performance 2014-2017 de l’Inao en vue de son renouvellement pour trois ans. « Les nombreux objectifs de ce contrat n’ont été que très partiellement atteints », juge le rapport d’évaluation. Estimant que le prochain contrat d’objectifs et de performance devrait passer à une durée de cinq ans et se centrer sur un nombre limité d’objectifs, le rapport souligne l’importance de renforcer la différenciation des Siqo, par une prise en compte accrue des problématiques en matière de territoire, de bien-être animal et d’agroécologie. « En matière de label Rouge, la qualité supérieure aujourd’hui reconnue par nombre de consommateurs risque de s’estomper. Une remise à plat s’avère indispensable, notamment en volaille, avec la montée en gamme du cœur de marché », préconisent encore les rapporteurs. Le rapport souligne aussi que « l’Inao doit mettre en place une réelle stratégie de communication dotée de moyens adaptées ».