Les prix du sucre renouent avec la baisse
Comment ont évolué les prix du sucre ces 7 derniers jours ? L’analyse des journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier.
Comment ont évolué les prix du sucre ces 7 derniers jours ? L’analyse des journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier.

Les prix du sucre ont reflué pendant la semaine écoulée, en sucre brut et en sucre raffiné. Les cours des marchés mondiaux ont atteint un plus bas depuis deux semaines et demi après une longue période plutôt haussière. La demande mondiale et les livraisons effectives en hausse depuis quelques temps pèsent à la baisse sur les prix. Le négoce Czarnikow a annoncé mercredi revoir à la hausse sa prévision de production de sucre pour le Brésil sur la campagne 2025/2026, à 43,6 Mt, estimant que la transformation de la canne en sucre est plus profitable qu’en éthanol. L’Association internationale du sucre (ISO) a par ailleurs relevé sa prévision de déficit mondial de sucre pour la campagne 2024/2025, à – 4,88 Mt contre – 2,51 Mt en novembre.
Le prix du sucre brut a terminé en baisse (18,02 cts$/livre le 3 mars 2025 contre 19,96 cts$/livre le 24 février) et celui du sucre raffiné aussi (515,95 $/t le 3 mars 2025 contre 545,80 $/t le 24 février).
Les Français peu familiers de la filière sucre
A noter, en France, une décision du 24 février 2025, par le ministère de l’Agriculture, d’une dérogation pour 120 jours concernant l’utilisation d’une technologie olfactive répulsive de biocontrôle pour lutter contre le puceron vert de la betterave, principal vecteur de la jaunisse. Par ailleurs, une nouvelle enquête CSA pour Cultures Sucre confirme l’attachement des Français à une production sucrière nationale (78 % d'entre eux souhaitent une filière betterave-sucre Made in France ; 90 % estiment essentiel de préserver une filière forte pour garantir la souveraineté alimentaire du pays) mais 1 Français sur 2 ne sait pas que le sucre blanc qu'ils consomment est Made in France.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.