Cotations
Les prix des poules de réforme résistent
Point sur le marché des poules pondeuses et des poules de reproduction
Point sur le marché des poules pondeuses et des poules de reproduction
Poule pondeuse : une demande au rendez-vous
Le rythme d’abattage continuait de se régulariser sur la seconde partie du mois de mai pour les poules de réforme, avec notamment le retour des lots qui avaient été décalé pour produire les œufs manquants des suites de la grippe aviaire. Les tarifs se sont maintenus au même niveau qu’au début du mois de mai, les abattoirs annonçant néanmoins leur souhait de voir commencer la baisse saisonnière sur juin. A l’aval, le marché est très dynamique. Si l’Afrique est demandeuse, notamment grâce aux prix élevés du pétrole, les volumes expédiés sont limités car la demande est très forte sur le marché français. Les industriels de l’agroalimentaire utilisent en effet la viande de poule quand le cahier des charges le permet en substitution au canard ou au poulet, dont les stocks sont sous tension à cause de la grippe aviaire.
Poule de reproduction : un mois de mai moins compliqué
Les abattages de poules de reproduction étaient un peu plus normaux sur la seconde partie du mois de mai, après un mois d’avril très perturbé. Les cours ont peu évolué, l’offre demeurant très restreinte sur l’ensemble du mois et la demande bien orientée. Si le marché du frais a adopté son calme estival, ce n’est pas le cas des besoins des utilisateurs de l’industrie. En effet, la viande de poule est recherchée en remplacement des autres volailles, dont l’offre est insuffisante du fait de la grippe aviaire.