Après un premier semestre 2021 catastrophique
Les prix des chevreaux à des sommets pour Noël
À l’approche de Noël, le marché français du chevreau s’anime. Avec Pâques, c’est un des deux temps forts de la consommation en France, que ce soit dans les régions où l’élevage caprin est traditionnel, comme dans les Pays de la Loire ou en Ardèche, ou grâce à la demande des populations ultramarines qui habitent en métropoles ou de certains immigrés. À 4,44 €/kg vif en semaine 50, la cotation nationale du chevreau vif publiée par FranceAgriMer atteignait cette année un plus haut historique pour la période, 5,7 % au-dessus de son niveau de l’an dernier. De quoi finir l’année bien mieux qu’elle avait commencée puisque, comme en 2020, la filière a été privée de son rendez-vous Pascal pour cause de pandémie et de surstocks constitués lors du premier confinement et encore disponibles un an plus tard, qui plombaient le marché. Loin d’un pic, les cours avaient seulement frémi avant Pâques, à 2,87 €/kg contre 3,4 €/kg pour Pâques 2019. L’embellie des prix cet hiver est un soulagement pour la filière, confrontée à la forte hausse des prix des aliments d’engraissement. L’indice Imfal utilisé pour suivre les coûts alimentaires des veaux de boucherie peut l’être aussi pour le chevreau. À 175,37 points en semaine 50, il a bondi de 6,8 % en un mois et 52 % en un an.