Cotations
Les prix des bovins toujours élevés en Europe
Les cotations des gros bovins se sont tassées après le printemps sur la plupart des marchés européens, mais les tarifs sont dorénavant plus fermes, que ce soit en vaches ou en jeunes bovins.
Les cotations des gros bovins se sont tassées après le printemps sur la plupart des marchés européens, mais les tarifs sont dorénavant plus fermes, que ce soit en vaches ou en jeunes bovins.
Depuis les records de prix atteints en avril/mai, les cours des gros bovins européens ont connu une petite période de repli, mais la fermeté semble dorénavant de retour au cœur de l’été.
Des prix des jeunes bovins stables en Espagne et en Italie
Les abattages de jeunes bovins sont dynamiques au sud de l’Europe. Ils ont ainsi progressé de 1 % en Italie sur les cinq premiers mois de l’année et de 5 % sur quatre mois en Espagne, rapporte Idele. Ce qui n’empêche pas les cotations de rester fermes à un très haut niveau, du jamais vu. En effet, la pression des viandes importées y est limitée et l’arrivée des touristes, massive après deux ans perturbés par la pandémie, dynamise la demande.
En Allemagne, après avoir chuté à la fin du printemps, les cours des JB se sont repris sous l’effet de la baisse des abattages. En Pologne, l’Idele rapporte que la production plafonne, notamment faute de disponibilités en veaux mâles.
Les cours des vaches restent très élevés
Dans la plupart des pays d’Europe, la France excepté, les prix des vaches de réforme ont reculé de leurs sommets en mai. Pour autant, la baisse a été limitée et semble temporaire, en juin la tendance globale était au raffermissement, alors que les récoltes limitaient la fréquentation des marchés par les opérateurs.
A 450,50 €/100 kg, le prix moyen des vaches 03 dans l’Union européenne en juin s’affichait 41,4 % au-dessus de son niveau de juin 2021.
Dans un contexte de manque d’offre, l’Irlande s’affiche à contre-temps puisque les abattages y sont plus dynamiques. « D’après l’indicateur hebdomadaire du ministère de l’Agriculture irlandais, les abattages de vaches entre les semaines 23 et 26 restaient en hausse par rapport aux années précédentes (+21% /2021 et +1% /2020) » rapporte l’Idele. Les éleveurs réforment pour profiter des prix élevés et donner de l’air aux trésoreries.