Calibré : D’un côté, la production française d’œufs reste déficitaire à cause de la grippe aviaire, de l’autre, la consommation d’œufs de table est très tonique en cette période d’inflation. De plus, les nouveaux cas d’influenza depuis aout compliquent la logistique. Donc le marché reste tendu avec une offre qui ne permet pas de satisfaire la demande. En tout-venant vers les centres comme en calibrés vers les grossistes, les opérateurs ne parviennent pas à satisfaire l’ensemble des commandes. On rapporte déjà quelques ruptures en rayon. Les cours, déjà élevés, continuent de monter.
Industrie : Comme le marché du conditionnement est particulièrement dynamique, il absorbe la plupart des volumes et les industriels rapportaient avoir beaucoup de mal à s’approvisionner sur le marché spot. Face à ce manque d’offre, les industriels ont recours aux importations, à des prix en hausse. Au vu des prix atteints pour les œufs l’origine France, seuls commandaient ceux qui étaient sûrs de pouvoir revaloriser leurs ovoproduits. Car pour les utilisateurs la situation est tendue, on rapporte des ralentissements de production, qui s’expliquent avant tout par le manque de matière première mais aussi par la baisse des volumes achetés par les ménages dans le contexte inflationniste.
La cotation a été effectuée sur des volumes particulièrement limités, la fourchette des prix se réajuste à la hausse. Même tendance dans les autres codes.
Sur le site Les Marchés, tous les articles parlant du marché de l’œuf, des entreprises du secteur, de l’actualité réglementaire, des tendances de consommation et de la filière sont disponibles à cette adresse : https://www.reussir.fr/lesmarches/oeufs 
