Aquaculture européenne
Les marchés du bar et de la daurade se reprennent
L’aquaculture méditerranéenne, qui produit notamment bar et daurade, a été très secouée par la pandémie. En effet, la baisse de la fréquentation touristique en Grèce et en Italie en particulier ont plombé la demande de la restauration hors foyer. Les prix se sont effondrés, la hausse des ventes au détail ne compensant pas cette baisse. Mais le marché semble plus serein en 2021 rapporte la FAO. En bar, la production est limitée, 10 % sous ses niveaux de 2019, du fait du recul de la Turquie, premier producteur mondial. En daurade, elle est plus dynamique : +5 %, avec davantage de capacités en Grèce et le retour de l’Espagne, remise des dégâts de la tempête Gloria.
La demande a repris un aspect plus normal, grâce notamment à une bonne saison estivale dans les pays méditerranéens.
Du côté des prix, en baisse depuis 2016 du fait de la hausse de la production, la situation semble s’améliorer. A Rungis, le bar entier frais (600/800g) d’aquaculture importé s’affichait à 7,5 €/kg en octobre, selon le RNM, c’est 10,3 % de plus que l’an dernier et un retour au niveau de 2017. Pour la daurade d’aquaculture, (600-800 g origine UE), le cours à Rungis atteignait 7,9 €/kg, soit un plus haut depuis dix ans et 27,4 % de plus que l’an dernier.