L'agroalimentaire doit accélérer la prise en main de ses données
Les ministres de l’Agriculture et de la Transition numérique appellent à numériser autour du collectif NumAlim, et avec le soutien des pouvoirs publics.
Les ministres de l’Agriculture et de la Transition numérique appellent à numériser autour du collectif NumAlim, et avec le soutien des pouvoirs publics.
NumAlim, plateforme numérique de l’alimentation, appuie son incitation à numériser l’agroalimentaire en diffusant les déclarations de deux ministres.
Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, ont interpelé les acteurs de l’alimentation à l’occasion de l’assemblée générale de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif), le 31 mars. Ils les ont appelés à « accélérer la prise en main de leurs propres données », selon le communiqué de NumAlim.
De la souveraineté des données à la souveraineté alimentaire
Pour Cédric O, « réussir à structurer cette infrastructure de filière est absolument indispensable […]. Nous suivons d’extrêmement près cette initiative, d’un secteur qui se structure, parce que cela permettra à la fois de tirer bénéfice de cette libération de la donnée, mais également d’avoir une juste retombée de la valeur pour l’ensemble des participants ».
3 millions d’euros au titre du PAI
Pour Julien Denormandie, « la reconquête de notre souveraineté alimentaire, qui constitue notre priorité absolue, passe aussi par une souveraineté sur les données de l’alimentation ». Num-Alim bénéficie depuis 2020 d’un contrat d’aide avec Bpifrance, d’un montant total de 3 millions d’euros, échelonné sur 3 ans, au titre du PAI (Programme d’investissements d’avenir). La SCIC NumAlim rassemble en 7 collèges, représentatifs de l’ensemble du secteur, de la production agricole à la consommation.