Les cafés divergent, cacao et sucre font du surplace
Vendredi, la tonne de robusta a touché 1737 dollars à Londres, à son plus bas niveau depuis près d’un an et demi, tandis que le cours de l’arabica est resté stable à New York. La météo vietnamienne a annoncé que cette semaine serait sèche sur les régions productrices de café, ce qui favoriserait les récoltes du premier producteur mondial et a déclenché un mouvement de vente sur les marchés. Ces conditions devraient se maintenir la semaine prochaine, et c’est le climat idéal en pleine saison de récolte. Le café abonde dans les usines et les entrepôts d’exportateurs de Hô-Chi-Minh-Ville.
En cacao, après les récentes averses, des études montrent que les agriculteurs ivoiriens sont satisfaits du niveau d’humidité, alors que la saison sèche approche. Le premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire, a connu une récolte record en 2016-2017, et sa prochaine production, si elle doit être moins abondante, devrait amplement répondre à la demande mondiale. Les prix ont peu évolué.
La livre de sucre brut a touché lundi dernier à New York son plus haut depuis six mois, à 15,46 cents, profitant de la hausse des dernières semaines, avant de se stabiliser. Les cours ont profité de pluies incessantes au Brésil, qui perturbent la récolte. Les prix restaient cependant en baisse marquée sur l’année. Dans son dernier rapport, publié en fin de semaine dernière, l’Association internationale du sucre (ISO) a revu à la hausse ses estimations sur le surplus de production, qui devrait s’établir à 5,03 millions de tonnes, contre 3,10 tonnes de déficit en 2016-2017.