Les activités agroalimentaires d’Euralis ont été perturbées par la pandémie
Malgré des difficultés liées à la Covid-19 sur ses activités agroalimentaires, le groupe coopératif Euralis a fait preuve d’une certaine résilience sur son exercice 2019-2020.
Le groupe coopératif Euralis a réalisé, en 2019-2020, un chiffre d’affaires brut de 1,33 milliard d’euros, en retrait de 1,48 % pour un Ebitda de 49,8 millions d’euros, en progression de près de 5 millions d’euros et un résultat net à l’équilibre. Sur l’exercice précédent, le groupe coopératif avait réalisé un léger bénéfice. « Dans le contexte sanitaire, nous avons réussi à maintenir notre performance économique et nous allons accélérer nos choix stratégiques autour de la transformation, de l’innovation et du développement international », assure Philippe Saux, le directeur général du groupe.
Nous avons réussi à maintenir notre performance économique
Au cours de cet exercice écoulé, le groupe a notamment achevé la réorganisation de ses activités alimentaires, achevé le rapprochement entre Euralis Semences et Caussade Semences pour créer Lidéa, et choisi le conseil dans le cadre de la loi Egalim.
L’activité traiteur et Rougié pénalisés par la Covid-19
L’entreprise a réalisé 26 % de son chiffre d’affaires à l’étranger, notamment grâce à une exportation importante vers la Chine en foie gras frais. « C’est le marché qui tire le plus aujourd’hui, paradoxalement », explique Philippe Saux. Au niveau du pôle agroalimentaire, le chiffre d’affaires est en baisse à 411 millions d’euros, contre 437 millions d’euros sur l’exercice précédent. La fermeture des rayons coupe a pénalisé l’activité traiteur et, celle des débouchés en restauration hors domicile, l’activité de Rougié. L’entité a perdu 18 % de son chiffre d’affaires sur l’exercice en raison de la Covid-19. Stalaven a, en revanche, retrouvé de la croissance et le rééquilibrage entre la viande et le foie à Montfort a également été positif. Le pôle traiteur affiche un chiffre d’affaires de 187,4 millions d’euros (versus 195,8 M€ en 2018-2019) et le pôle canard des ventes de 223,6 millions d’euros (vs 245,7 M€). Le groupe se félicite d’avoir réparti en quatre entités autonomes ses activités alimentaires, permettant à chacune des marques d’être désormais plus en prise avec leur marché.