L’Egypte comble son déficit sucrier
Le déficit annuel en sucre de l’Egypte, évalué à 1 million de tonnes, est en voie de se combler grâce à l’entrée en puissance d’un nouvel équipement de transformation de la betterave et de raffinage. Ainsi, apprend-on sur le bulletin d’information du Comité interprofessionnel des productions saccharifères (CIPS) que le groupe Al Nouran commencera ce printemps à exploiter la première de ses quatre lignes de production de sucre de betterave, d’une capacité de traitement de 14 000 tonnes de tubercules par jour en saison. Une deuxième tranche doit entrer en production en 2018. A terme la capacité de production de sucre blanc de betterave de cet outil sera de 274 000 t/an, et sa capacité de raffinage de sucre brut d’environ 315 000 t/an. La stratégie de l’industriel est de combler le déficit du pays sans amoindrir la capacité d’exportation du pays. Afin d’alimenter le marché d’ici au printemps et contrer le renchérissement du sucre à la consommation, le gouvernement a supprimé le droit de douane de 20% sur l’importation, mesure établie jusqu’au 30 mai.