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Le prix du blé frôle les 210 €/tonne

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre et de l’orge fourragère en sympathie ont nettement reculé sur le marché physique français entre le 8 et le 15 juillet, tandis que ceux du maïs se stabilisaient. 

Les prix du blé tendre en nette baisse

Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont poursuivi leur chute entre le 8 et le 15 juillet, dans le sillage d’Euronext et du CBOT. Malgré une récolte française 2024 estimée sous la barre des 30 Mt par Agreste, l’abondance de l’offre prévue en Amérique du Nord et en Australie continue de tirer les prix vers le bas. Du côté de la Russie, l’analyste russe Ikar parie désormais sur une récolte locale de blé à 83,2 Mt, contre 82 Mt précédemment, soit un chiffre très similaire à celui de l’USDA du 12 juillet. En France, les conditions de culture du blé tendre se sont dégradées durant la semaine se terminant le 8 juillet, perdant un point à 57 % (contre 80 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.

Lire aussi : Le prix du colza a perdu 41,5 €/t depuis le 5 juillet

Un rapport USDA baissier sur les prix du blé

L'USDA, l’organisme officiel de publication de statistiques agricoles outre-Atlantique, a relevé, vendredi 12 juillet, sa prévision de stock mondial de blé 2024-2025 de 5 Mt entre juin et juillet, en raison notamment d'une récolte aux États-Unis probablement meilleure qu'attendu, à presque 55 Mt. Les productions en Argentine et au Canada ont également été revues à la hausse. Le département états-unien à l'Agriculture a également remonté sa prévision de stock mondial de 1 Mt de maïs 2024-2025 environ d'un mois sur l'autre. Toutefois, les stocks aux États-Unis sont ressortis au-dessous des attentes du marché, que ce soit pour la campagne commerciale 2023-2024 ou 2024-2025. 

Les tarifs du blé dur reculent

Les prix du blé dur sur le marché physique français en nouvelle récolte ont perdu du terrain entre le 8 et le 15 juillet. La qualité inquiète avec des problèmes de moucheture et de mitadin. En France, les conditions de culture du blé dur se sont dégradées durant la semaine se terminant le 8 juillet, perdant deux points à 62 % (contre 68 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs. 

Lire aussi : L’offre brésilienne pèse sur les prix du sucre brut

Les prix de l'orge de mouture reculent

Les prix de l’orge de mouture sur le marché physique français se sont nettement repliés le 8 et le 15 juillet, malgré les craintes quant à la récolte française. Au fur et à mesure que la récolte progresse dans l’Hexagone, les poids spécifiques (PS) ne semblent finalement pas être une si grande source d’inquiétude. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver se sont dégradées durant la semaine se terminant le 8 juillet, perdant un point à 55 % (contre 80 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.

Stabilisation des cours du maïs 

Les prix du maïs sur le marché physique français en ancienne récolte n’ont pas évolué entre le 8 et le 15 juillet, alors que les contrats maïs sur les marchés à terme d’Euronext et du CBOT ont quelque reculé dans le même temps. En France, la céréale perd pourtant de l’intérêt en formulation et la demande est toujours inexistante sur le portuaire. Les conditions sèches inquiètent sur l’Ukraine. Les bonnes conditions de culture aux États-Unis ont limité la hausse. Dans l’Hexagone, les conditions de culture du maïs se sont améliorées durant la semaine se terminant le 8 juillet, gagnant un point à 83 % (contre 82 % en 2023 à pareille époque), selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer.

 

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains. 

Rédaction Réussir

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