Le poids des sciences humaines
Sociologie, économie, ethnologie, anthropologie, psychologie, histoire, géographie, communication, linguistique, voire philosophie… : les sciences humaines et sociales représentent dans les universités un peu plus de la moitié des étudiants et 45 % des enseignants. 25 % des chercheurs du CNRS relèvent de leurs disciplines. Elles prennent de plus en plus de place dans les grandes écoles et constituent le second poste, après les sciences de la vie, en ce qui concerne les financements publics de la recherche fondamentale. La stratégie nationale de recherche et d’innovation (SNRI) insiste sur leur rôle crucial car elles « visent à la fois la compréhension de l’homme en société, l’exploration de nouveaux espaces de réflexion et l’élaboration de propositions pour la décision et l’action ».
Le 22 juin dernier a eu lieu le lancement officiel d’Athena, dans le cadre de la réforme de la recherche française. Cette alliance des sciences humaines et sociales regroupe quatre acteurs-clés de la recherche française dans ce domaine : CNRS, Conférence des grandes écoles, Conférence des présidents des universités et Institut national des études démographiques.