Le Petit Béret se prépare à exporter sa boisson sans alcool
La première boisson de cépages, sans alcool et sans fermentation alcoolique, compte bien partir à l’assaut de marchés étrangers. Elle récolte actuellement les financements nécessaires.
Start-up fondée en 2015 à Béziers, Le Petit Béret espère pouvoir lever des fonds début juin pour financer son développement à l’étranger et recruter. Fathi Benni, cocréateur de l’entreprise, compte récolter 700 000 € d’investisseurs, de business angels et de Bpifrance. Diplômé d’une école de commerce avec une spécialisation à Montpellier SupAgro, après avoir travaillé chez Mondelez, Fathi Benni a fondé Le Petit Béret avec son frère Rachid, ingénieur des Mines d’Alès, auxquels s’est associé Dominique Laporte, meilleur sommelier de France en 2004. Leur idée : proposer une alternative aux sodas pour ceux qui ne boivent pas d’alcool.
Le Petit Béret se met en relation avec de nombreux organismes de recherche, les principaux étant le CTCPA d’Avignon et l’Inra pour mettre au point une nouvelle technologie et un procédé « dont chaque étape est protégée », souligne Fathi Benni. « Nous sommes les premiers à faire une boisson issue de vignes à 0,0 % d'alcool (contrairement aux vins désalcoolisés qui présentent toujours des traces d’alcool, ndlr) et sans fermentation », poursuit-il. Et de mettre en avant son très faible taux de sucre.
Lauréate du concours Agropole 2016, la start-up a pu tester trois produits (un rouge, un blanc, un rosé) chez neuf hypermarchés Carrefour du Languedoc-Roussillon en 2016. « 20 000 bouteilles ont été commercialisées », souligne Fathi Benni. En 2017, la commercialisation s’étend à Système U et Auchan, avec des référencements nationaux, « on espère passer à 100 000 bouteilles », avance-t-il. Dès la levée de fonds effectuée, la start-up se lancera à l’assaut de l’Asie, du Moyen-Orient et de l’Afrique, et déploiera de nouveaux produits (2 « muscatés » et 2 « pétillants »), d'autres innovations étant en préparation.