Alors que les coûts de production restent un sujet central
Le marché de l’œuf reste régulier en France
La semaine se finit comme elle a commencé, sur une note de stabilité sur le marché français de l’œuf de table. La tendance a peu évolué : une bonne demande des centres, qui sont aux achats en prévision de la Chandeleur et du début de mois, tandis que l’activité est plus hétérogène chez les grossistes. En calibré, les opérateurs finissent tous à l’équilibre. Le marché est toujours moins porteur en G qu’en M, mais les cours parviennent à se maintenir pour tous les calibres.
Manque de demande en Allemagne
En Allemagne, comme en France, c’est la question des coûts de production qui est dans tous les esprits de l’amont. Le manque de revalorisation plombe les élevages. C’est encore plus le cas pour ceux qui ont des œufs « qui ne broient pas les poussins », c’est-à-dire avec les élevages de mâles, à vendre sur le marché spot. Impossible dans ce cas de réclamer la prime bien-être. Malgré la hausse des abattages, les œufs de code 2 restent trop offerts et le marché peine à s’animer vraiment. Et ce, d’autant plus que la demande de la restauration est au plus bas, car les conditions d’accès (vaccination + test) découragent les consommateurs. Néanmoins, les experts outre-Rhin s’attendent à une stabilité à court terme. L’ambiance est meilleure pour les codes 0 et 1.