Le groupe Elior toujours affecté par la crise sanitaire
Le groupe Elior a vu son chiffre d'affaires se rétracter de 18,1% en France, au premier semestre de son exercice en cours 2020-2021.
Le groupe Elior a vu son chiffre d'affaires se rétracter de 18,1% en France, au premier semestre de son exercice en cours 2020-2021.
Au premier semestre 2020-2021, Elior a réalisé un chiffre d’affaires de 1,869 milliard d’euros, en recul organique de 22,3%, pour une perte opérationnelle de 25 millions d’euros, comparé à un bénéfice de 52 millions d’euros un an plus tôt.
En France, le chiffre d’affaires s’élève à 890 millions d’euros (-18,1% en organique). « Le marché entreprises a mieux résisté que dans la plupart des autres pays », indique le groupe, mais ce marché a généré un chiffre d’affaires en baisse de 41,5% pour atteindre 618 millions d’euros. « La contraction organique au second trimestre (-36,9%) a été moindre qu’au premier trimestre (-43,5%), reflétant essentiellement une base de comparaison annuelle plus favorable sur la deuxième quinzaine de mars, après le premier anniversaire des toutes premières mesures de confinement », détaille-t-il.
Lire aussi : Elior se renouvelle pour se relever en entreprise
« Le marché éducation est resté relativement bien orienté durant le premier semestre de l’exercice fiscal en cours, les pouvoirs publics ayant maintenu l’ouverture des établissements scolaires sur toute la période », ajoute-t-il. Ce marché a généré un chiffre d’affaires de 679 millions d’euros, en baisse de 13,8%.
Pour autant le groupe reste confiant grâce une « activité commerciale soutenue », permettant des « perspectives en forte hausse ». Au cours du premier semestre, des contrats significatifs ont été signés ou renouvelés en restauration collective et services. En France, ces contrats concernent un nouveau site Amazon, le centre de recherche du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Grenoble, l’Ecole française de gastronomie et de management hôtelier Ferrandi et la maison de retraite médicalisée Amreso Bethel à Strasbourg ; pour Elior Services, la région Auvergne-Rhône-Alpes, Airbus University et les centres hospitaliers universitaires de Grenoble et Reims.
Lire aussi : Touché par la crise, Elior se remet en selle
Le groupe reste néanmoins attentif à la maîtrise de ses coûts opérationnels, « plus complexe au second semestre qu’au premier du fait des conséquences du protocole Covid-19 en vigueur en France sur le marché enseignement ». « L’issue du second semestre repose essentiellement sur les conditions de reprise en septembre », conclut le groupe.