Le CIC réduit le stock de maïs de 6 millions de tonnes
Le rapport du Conseil international des céréales paru hier a apporté de sensibles modifications à celui de février. L’estimation de production de blé a été baissée de 1 Mt, à 758 Mt. Le stock de report a été augmenté de 2 Mt (256 Mt). En maïs, l’estimation de production passe de 1048 Mt à 1045 Mt, mais une consommation tonique permet d’annoncer un stock de 308 Mt, contre 314 Mt en février. Ces révisions sont théoriquement haussières, mais elles n’ont pas eu de répercussion sur les cours qui se satisfont, pour le moment d’une consolidation, voire d’une pointe de fermeté en blé. Depuis le début de la semaine, le blé échappe à la volatilité tandis que dans l’Hexagone, les primes se stabilisent à +1,50 €, rendu Rouen ou La Pallice. Les exportations de l’UE, cette semaine, ont porté sur un maigre chiffre de 108 000 t, ce qui porte le cumul sur la campagne à 14,1 Mt, contre 18,2 il y a un an. Le maïs, sur le marché physique, est stable, voire un peu plus ferme grâce à la demande de l’amidonnerie Nord communautaire. Mais c’est l’orge qui détient la vedette dans un marché international tiré par l’appel d’offres saoudien. Le prix physique de l’orge fourragère, rendue Rouen, est maintenant supérieur d’environ 8 € à celui du blé. Le colza s’affiche en léger retrait, dans le sillage du soja et de l’huile de palme.