Le café plonge, le cacao grimpe, le sucre se maintient

Le café pour livraison en mars s’est à nouveau enfoncé la semaine dernière, atteignant des plus bas en deux mois et demi jeudi pour l’arabica, à 101,75 cents la livre à New York, et vendredi pour le robusta, à 1 484 $/t à Londres. Les très fortes exportations depuis le Brésil et la reprise de la production colombienne ont mis les prix de l’arabica sous pression. À l’inverse, la force du réal brésilien a toutefois offert un soutien aux prix. L’Organisation internationale du café a publié son rapport mensuel. Outre la baisse des prix observée en novembre, l’ICO a estimé un surplus équivalant à 1,59 million de sacs pour la saison 2017-2018. Cet excès d’offre a mis une pression sur les prix, qui pourrait se poursuivre.
Peu de nouvelles sur le front du cacao même si celui-ci a touché un plus haut depuis un mois. Vendredi, la tonne pour livraison en mars a ainsi atteint 2 246 $ à New York. À Londres, elle est montée jusqu’à 1 680 £ jeudi. Cette année, les prix ont pris environ 20 % du fait d’une demande importante, notamment en Europe et en Asie.
Peu de nouvelles fondamentales de nature à faire sortir le sucre de son actuelle torpeur la semaine dernière. Depuis début novembre, à quelques exceptions, les prix n’ont pas trop bougé, restant autour des 340 $/t de sucre pour livraison en mars à Londres, et entre 12,50 et 13 cents la livre à New York. Concernant les perspectives futures pour les cours, la situation macroéconomique aura une plus grande importance et les mouvements du pétrole et du réal seront scrutés attentivement par les investisseurs. À long terme, des réductions dans la production pour la saison à venir, ainsi que pour la suivante, sont anticipées, de sorte que le soutien semble se raffermir.