Le café, le sucre et le cacao en baisse

Les prix du café, qui avaient grimpé au mois d’octobre, ont reculé sur la semaine. L’écart entre l’arabica et le robusta continue de grimper, le robusta est désormais 33,81 % moins cher que l’arabica. D’amples récoltes sont attendues pour les deux types de café, mais particulièrement pour le robusta. Si ce café est principalement produit au Vietnam, c’est l’abondance de la récolte brésilienne qui pèse sur les prix. Le robusta brésilien ne répond pas exactement au profil recherché par les marchés européens, donc il se retrouve stocké et la hausse des réserves fait baisser les cours.
Les prix du sucre ont également reculé, après avoir aussi grimpé au fil du mois d’octobre. La baisse du marché devrait être limitée par le fait que les investisseurs tablent désormais sur une récolte bien moins abondante qu’il y a quelques semaines. Pour repartir à la hausse, il faudrait par exemple une sécheresse en Inde ou en Thaïlande sur la saison prochaine, pour que le marché retombe en déficit de l’offre malgré des réserves importantes.
La tonne de cacao a atteint mercredi 2 396 $ à New York, à son plus haut depuis près de quatre mois, et 1 733 livres sterling à Londres, à son plus haut depuis deux mois et demi, avant de reculer sur la semaine sur les deux marchés. La reprise des cours a été impressionnante, alors même que la récolte en Afrique de l’Ouest bat son plein et que l’offre abonde. L’essentiel de la production mondiale de cacao se situe en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire, qui représente 40 % de l’offre mondiale.