Le café et le sucre profitent du marché brésilien en forme
La tonne de robusta a atteint jeudi 1 621 $ à New York, à son plus haut depuis plus d’un mois, tandis que l’arabica a atteint mercredi 110,80 cents la livre à Londres, à son plus haut depuis deux mois. La plupart des producteurs attendaient les élections, dimanche, avant de vendre leur production. Le marché brésilien semble en effet voir d’un bon œil la performance du candidat d’extrême droite et favori du scrutin, l’ex-capitaine de l’armée Jair Bolsonaro. Les élections ont fait se reprendre le réal face au dollar, ce qui encourage moins les producteurs à vendre leurs récoltes.
La tonne de sucre blanc a touché vendredi 344,90 $, son plus haut depuis deux mois et demi, tandis que la livre de sucre brut a atteint le même jour 12,47 cents, à son plus haut depuis trois mois et demi. Le sucre a aussi bénéficié de la force du réal. Le Brésil est le premier producteur mondial de canne à sucre. Le marché a également profité de la vigueur des prix de l’énergie, qui a tiré l’ensemble des matières premières vers le haut comme certains investisseurs parient sur des indices plutôt que sur des matières premières distinctes.
La tonne de cacao a touché lundi 1 455 £ à Londres, et 1 982 $ à New York, à son plus bas depuis sept mois et demi. Les pluies nourries en Afrique de l’Ouest maintiennent les attentes que la récolte 2018-2019, qui a officiellement commencé cette semaine, sera abondante. La région représente plus de la moitié de l’offre mondiale de cacao. En Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, le gouvernement a annoncé lundi une légère hausse du prix d’achat garanti aux producteurs, à 750 francs CFA par kilo (1,14 euro) pour la campagne 2018-19, contre 700 FCFA l’année précédente.