Le café boit la tasse
La semaine dernière, le café est tombé mercredi à 1 211 $ à Londres, un plus bas depuis la cotation du contrat en 2008, et à 92,25 cents à New York, pénalisé par les conditions météo et la faiblesse de la monnaie brésilienne par rapport au dollar. Quand la monnaie du Brésil est affaiblie, les exportateurs peuvent accepter des prix plus bas sur le marché international puisqu’ils sont fixés en dollar et qu’ils réalisent un bénéfice en reconvertissant leurs gains en réais. La demande a été calme ces dernières semaines, les acheteurs ne se montrant pas agressifs. De plus, les zones de production d’Arabica ont eu la semaine dernière les pluies nécessaires à la floraison et les premiers constats montrent un très bon démarrage.