Le blé monte avec les tensions entre la Russie et l’Ukraine
L’Ukraine et la Russie étaient engagées lundi dans leur pire bras de fer depuis des années après que Moscou s’est emparé dimanche de trois navires militaires ukrainiens. L’incident s’est produit lorsque les bateaux tentaient d’entrer depuis la mer Noire dans le détroit de Kertch, séparant la Crimée de la Russie et marquant l’accès à la petite mer d’Azov. Cette mer est cruciale pour les exportations de céréales ou d’acier produits dans l’est de l’Ukraine. Dans ce contexte très tendu, le cours du blé américain a aussi profité de l’annonce par l’USDA d’une vente de 120 000 tonnes vers l’Égypte.
Le soja a nettement reculé à l’ouverture d’une semaine qui sera marquée par le sommet du G20 en Argentine et dont le point culminant devrait être la rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping. Pékin et Washington se livrent à une violente joute commerciale et le soja américain est une victime directe puisqu’il est taxé depuis cet été à hauteur de 25 % par Pékin, habituellement le principal acheteur.
Le maïs s’est tassé sans nouvelle majeure. Selon le cabinet brésilien Agroconsult, la récolte l’an prochain pourrait atteindre 95 millions de tonnes (Mt) contre 82 Mt cette année, grâce à la météo favorable.