Le blé hésitant

Les opérateurs se montrent prudents. La demande internationale est toujours animée par la Chine selon Agritel, qui s’interroge sur la durée de cette tendance : est-ce pour leurs besoins immédiats, ou pour reconstituer leurs réserves ? En Russie le manque d’eau laisse craindre des difficultés pour les semis de blés d’hiver. La récolte sortante de céréales russe est estimée à 130 millions de tonnes (après 121,9 millions de tonnes pour 2019-2020), selon RusAgroTrans. Le continent sud américain est aussi touché par le déficit hydrique. À l’export, les envois de blé tendre européens, se sont calmés. Statu quo pour la France, qui reste toutefois en tête des exportateurs de l’UE, avec 1,17 million de tonnes, devant la Lituanie, à 826 000 tonnes selon Inter-Courtage.