« Le bien-être animal aurait plus de crédit que les allégations nutritionnelles »
Les Marchés Hebdo : Alkemics, qui développe une plateforme digitale de données produits, vient de recevoir son étude Opinionway auprès des besoins d’informations des consommateurs. Quels résultats vous étonnent-ils ?
Florence Di Nicola : D’abord, la forte proportion de Français qui s’informent sur les produits alimentaires : 83 %. Je découvre aussi que les consommateurs ont envie de voir en premier la composition, la provenance et la DLC. Pas la marque. Une grosse surprise : des mentions sur le bien-être animal auraient plus de crédit que les allégations nutritionnelles qui sont considérées comme des arguments marketing. 40 % des Français souhaiteraient voir en plus gros des mentions sur le bien-être animal. Nous avons aussi découvert un classement des motifs pour lesquels le consommateur s’informe. Ce sont, dans l’ordre, pour choisir la qualité, privilégier l’origine France, veiller à sa santé.
LMH : En quoi cette enquête conforte l’activité d’Alkemics ?
F. D. : Elle fait prendre conscience aux opérateurs l’importante croissance de la communication numérique. Si l’emballage reste la première source d’information, le bouche-à-oreille et les applications consommateurs se talonnent en 2e et 3e places. Notre plateforme a l’avantage de n’offrir que des données vérifiées, dont les industriels sont propriétaires.