Fruits tropicaux
L’avocat, vedette à venir du marché d’ici 2030
L’OCDE et la FAO prévoient un triplement de la production d’avocats entre 2010 et 2030. Le Mexique serait le grand gagnant de l’émergence des échanges, mais aussi l’Afrique du Sud et le Kenya.
L’OCDE et la FAO prévoient un triplement de la production d’avocats entre 2010 et 2030. Le Mexique serait le grand gagnant de l’émergence des échanges, mais aussi l’Afrique du Sud et le Kenya.
L’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et la FAO prévoient un renforcement de la présence de l’avocat sur le marché des fruits tropicaux tout au long de la prochaine décennie.
La production pourrait grimper à 12 millions de tonnes d’ici 2030, le triple de son niveau de 2010. Cette croissance est notamment portée par des prix soutenus qui devraient inciter les industriels à investir massivement dans l’expansion des superficies cultivées.
L’OCDE et la FAO misent une provenance de l’Amérique latine et des Caraïbes de 74 % des récoltes anticipées, avec comme principal moteur le Mexique. Le premier producteur et exportateur mondial du fruit devrait voir la croissance de son offre se hisser à +5 % par an. Le Mexique récolte déjà annuellement plus de 2 millions de tonnes d’avocats et pourrait atteindre 3,9 millions de tonnes en 2030.
Les Etats-Unis et l’Union Européenne devraient continuer à tirer les importations mondiales, respectivement à 40 % et 31 % des achats. Le développement du commerce d’avocats présente de nombreuses opportunités économiques pour les pays africains qui ont déjà des positions dans l’industrie, notamment l’Afrique du Sud et le Kenya.