Baisse moins marquée de la production en 2021
Lapin : la consommation ne s’améliore pas
La consommation de viande de lapin dans l’Hexagone continue de fléchir, plombée par les mesures de restriction sanitaire qui ont réduit ses débouchés hors domicile et des générations de consommateurs qui peinent à se renouveler. En revanche, la pandémie n’a pas fortement chahuté la consommation à domicile. En cumul des cinq premiers mois 2021, les achats des ménages ont reculé de 3 % sur un an. Au même temps le prix moyen a progressé de 1,7 %. Ce sont surtout les découpes qui accusent les plus fortes baisses de volumes (-11,5 %), indique FranceAgriMer. Cette conjoncture s’explique par la baisse du nombre d’acheteurs de 3,7 %, tandis que le taux de pénétration recule de 4,3 % par rapport à 2020. Avec une consommation en berne et la flambée des coûts de l’aliment, l’amont continue de réduire l’offre, mais à un rythme moins marqué qu’en 2020. Les inséminations artificielles sur les 22 premières semaines de l’année ont reculé de 8 % contre un repli de 9,9 % en 2020.
Avec l’arrivée des jours plus ensoleillés et dans le but de relancer la demande, la filière propose une offre plus large notamment sur la gamme barbecue. Reste à savoir si les Français, notamment les plus jeunes seront prêts à déguster du lapin cet été.