Lait : les prix néozélandais menacés
Affectée par des conditions météorologiques difficiles, la production laitière néozélandaise a continué de reculer en mars. À 1,7 million de tonnes, la collecte est en baisse de 1,9 % en volume par rapport à mars 2019, mais reste stable en matière sèche, selon les données rapportées par l’USDA. Actuellement dans une dynamique de baisse saisonnière de la production, le marché océanien des produits laitiers a été jusqu’à présent moins affecté par la pandémie de coronavirus que ses homologues européens et nord-américains. Entre mars et avril, les cours du beurre et du cheddar océaniens n’ont pas reculé tandis que ceux de la poudre maigre se sont repliés, mais moins fortement qu’en Europe ou aux États-Unis. Frontera n’a ainsi pas modifié ses prévisions de prix, qui se situe dans une fourchette de 7,00 à 7,60 dollars néo-zélandais, pour la fin de campagne laitière en cours qui se terminera en mai 2020. En revanche, les prix du lait devraient baisser au début de la prochaine saison, autour de 6 dollars néo-zélandais, du fait de la faible compétitivité des prix actuels en Océanie et de la hausse de la production sur les principaux autres marchés.