Lait : la Nouvelle Zélande plus présente à l’export
Une production dynamique et une demande mondiale au rendez-vous, le contexte était propice au dynamisme des exportations néo-zélandaises de produits laitiers. Selon le gouvernement, sur la campagne 2018/19 qui finit en juin, elles auraient progressé de 5,7 % en volume. L’accord de partenariat transpacifique a été le moteur d’une hausse des échanges, tout comme la baisse de la monnaie locale. La Chine est le premier client de la Nouvelle-Zélande dont elle absorbe le tiers des envois. Le Trésor néo-zélandais a d’ailleurs alerté sur la dépendance croissante au marché chinois et sur l’importance de chercher d’autres marchés.
Par ailleurs, la croissance des envois est aussi à lier à la hausse des volumes produits (+2,3 % sur la campagne 2018/2019). Or, la pression environnementale pourrait limiter la progression du secteur laitier à moyen terme. C’est désormais uniquement sur la technique et la génétique que résident les potentiels de croissance, et non plus sur le développement du cheptel. De plus, les conditions climatiques sont actuellement moins favorables et pourraient conduire à un tassement de la collecte sur 2019/2020. Notons aussi que Fonterra a limité l’utilisation de tourteaux de palmistes dans l’alimentation des vaches, le profil du lait (nutritionnel et organoleptique) en ayant souffert, selon l’Idele. Les coûts liés à l’alimentation devraient alors augmenter.