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L'agriculture bio sous pression aussi aux États-Unis  

Le nombre d’hectares devraient diminuer pour plusieurs grandes cultures bio. Le gouvernement tente donc de relancer la transition vers la production bio.  

© Tumisu

Le nombre total d’hectares dédié à la production biologique diminuerait de 4,4 % dans près de 20 000 fermes entre 2022 et 2021 selon un rapport publié en septembre par Mercaris, service de données de marché et plateforme de négociation en ligne pour les produits agricoles biologiques et certifiés non-OGM. Il passerait de 9,1 millions d’hectares à 8,7 millions d’hectares entre 2022 et 2021. 

Contraction pour le blé et le maïs  

Ce fléchissement est la conséquence d’une baisse des pâturages mais également de la production des grandes cultures certifiées biologiques. Les hectares de blé certifié biologique devraient diminuer de 1 % en 2022 en comparaison à l’année précédente et de 2 % pour le maïs. Ces cultures sont confrontées à des conditions de croissance difficiles et des prix du soja biologique élevés précise le rapport.  

Mais globalement des surfaces plus importantes pour les grandes cultures  

D'autres grandes cultures verront leur surface progresser. Celle des oléagineux biologiques progresserait de 16 %, celles du soja biologique de 18 % entre 2021 et 2022. “ L’ensemble des terres utilisées pour la production de grandes cultures biologiques devraient augmenter de 3 % à partir de 2021, totalisant près de 3,8 millions d’hectares récoltées jusqu’en 2022”, a déclaré Ryan Koory, vice-président de l’économie chez Mercaris.  

Le ministère de l’agriculture investi 300 millions de dollars  

Un investissement de 300 millions de dollars a été annoncé fin août par le ministère de l’Agriculture dans le cadre de “l’Organic Transition Initiative”. Ce programme offrira aux producteurs une assistance dans la transition de leurs différentes opérations afin d’obtenir la certification biologique octroyée par l’USDA.  

Recul important des conversions vers la production bio  

Depuis 2008, une nette baisse (-71 %) du nombre de fermes en conversion a été observée par l’USDA. Cette tendance s’explique, en partie, par un processus de trois ans durant lequel les agriculteurs ne peuvent pas avoir recours à l’utilisation de certains intrants.  

 

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