La sécheresse en Russie fait encore monter les prix du blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère et du maïs ont progressé sur le marché physique français entre le 6 et le 13 mai.
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La production russe de blé attendue en baisse
Les prix du blé tendre français ont flambé entre le 6 et le 13 mai, dans le sillage d'Euronext et du CBOT. Et ce, en lien avec les incertitudes quant au potentiel de production de la Russie, victime de températures hivernales dans le centre du pays après que la région sud a subi des conditions sèches depuis le début du printemps. Ainsi, la production de blé russe pour 2024-2025 a été abaissée à 86 Mt contre 91 Mt précédemment, avec un potentiel exportable de 47 Mt (contre 50,5 Mt). En France, les conditions de culture du blé tendre ont gagné un point durant la semaine se terminant le 6 mai, à 64 % (contre 94 % en 2023 à pareille époque), selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer.
Marché calme en blé dur
Les prix du blé dur sur le marché physique français n’ont pas évolué entre le 6 et le 13 mai, sur un marché des plus calmes en cette semaine de l’Ascension. En France, les conditions de culture du blé dur ont perdu un point durant la semaine se terminant le 6 mai, à 65 % (contre 88 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Les prix de l'orge de mouture suivent
Les prix de l’orge de mouture sur le marché physique français ont augmenté entre le 6 et le 13 mai, dans le sillage du blé tendre. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver se sont stabilisées durant la semaine se terminant le 6 mai, à 66 % (contre 92 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Le point sur les stocks mondiaux de maïs fait monter les prix
Les prix du maïs français ont progressé entre le 6 et le 13 mai, dans le sillage des contrats maïs sur Euronext et le CBOT. La production mondiale de maïs est prévue à 1 219,93 Mt (contre 1 228,09 Mt en 2023-2024), avec des stocks finaux de 312,27 Mt (contre 313,08 Mt en 2023-2024). Aux Etats-Unis, ces chiffres s’élèveraient respectivement à 377,46 Mt et 53,39 Mt (contre 389,69 Mt et 51,36 Mt), en Russie à 16 Mt et 0,91 Mt (contre 16,60 Mt et 0,96 Mt), et en Ukraine à 27 Mt et 1,48 Mt (31 Mt et 2,91 Mt). En France, les semis maïs ont de fait bien avancés durant la semaine se terminant le 6 mai, passant de 45 % à 54 % de la sole attendue (contre 73 % en 2023 à date), selon le rapport Céré’Obs.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.