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La Sablaise investit et reprend progressivement Hennequin

La conserverie des Sables-d’Olonne double la surface de son atelier. Et réalise sa première opération de croissance externe en reprenant Hennequin sur l’île d’Yeu.

2 millions d'euros sont actuellement investis sur le site des Sables-d'Olonne.
© T. G.

En croissance régulière, La Sablaise, dernière conserverie des Sables-d’Olonne, réalisera sur 2018 un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros, en progression de 32 % sur trois ans. Ses produits, que l’on retrouve en GMS, dans le réseau spécialisé bio, en épicerie fine, en poissonnerie, tirent leur valeur ajoutée de la proximité de l’approvisionnement et de leur naturalité. Pionnière dans l’utilisation de produits de la mer issus de la pêche durable avec des ingrédients bios, La Sablaise réalise 30 % de son chiffre d’affaires en bio. Également en développement, le frais (marinades, soupes, sauces) pèse pour 60 % de l’activité. À l’étroit dans ses 1 200 m², la société dirigée par Marie Bévillon a lancé cet été un doublement de la surface de ses locaux, de 1 200 à 2 400 m², afin de gagner en surfaces de stockage et production. Elle refait aussi à neuf 500 m² de son site et son système de froid, pour un investissement de 2 millions d'euros. Avec cet outil agrandi et modernisé, La Sablaise triplera sa capacité de production. Côté emploi, l’équipe de 27 salariés pourrait s’étoffer d’une dizaine de personnes dans les 3 à 5 ans.

La Sablaise réalise par ailleurs sa première opération de croissance externe, dans le même objectif de pérenniser des emplois et des savoir-faire locaux. Dirigeant de la conserverie Hennequin sur l’île d’Yeu, Bernard Hennequin ne trouvait pas de repreneur. Il cédera progressivement d’ici à 2021 le capital de sa conserverie (1,1 M€ de CA, 12 salariés) à La Sablaise. Marie Bévillon mise sur la complémentarité des réseaux de distribution et des produits, Hennequin réalisant ses fumaisons, pour donner tout son sens à cette opération. Elle entend demain « faire sortir les produits Hennequin de l’île d’Yeu » et investir sur l’atelier islais.

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