Inégal début d’année pour les produits tripiers
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Les achats d’abats par les ménages français ont reculé de 5,5 % en cumul annuel du 26 décembre au 11 juin, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. Ce sont les abats frais de volaille qui assombrissent le tableau, avec des achats en repli de 9,8 %. Les ventes d’abats d’animaux de boucherie reculent de leur côté de 4,3 %. Le bœuf se maintient (-0,5 %) car seul le foie affiche une mauvaise performance (-13,8 %). Le veau limite la baisse (-1,7 %) grâce au tonus des achats de foie (+6,5 %, avec un prix moyen d’achat qui se replie de 3,6 %). En revanche, le porc n’obtient pas de bons résultats : -12,7 %. Aucun abat ne se distingue. Les achats chutent pour les cœurs, langues et rognons (-21,9 %, malgré un prix d’achat stable), pour le foie (-7,4 %) comme pour les autres abats de porc (-5,7 %).
En agneau et mouton, les relevés Kantar indiquent une chute sensible des achats (-15,6 %), à tempérer, car selon les professionnels, une forte partie de la population acheteuse d’abats d’ovins (familles de confession musulmane qui se fournissent auprès de boucheries halal notamment) n’est pas prise en compte dans les panels.